Dans mon vade-mecum

03.03.2020

L'histoire se répète. Peut-être.
Mais devrions-nous répéter, comme la langue française, les mêmes erreurs commises auparavant ? Ne pas mettre un "e" derrière erreur, rumeur, pudeur... sachant que ce sont des mots féminins. Bizarre non ? Mais c'est la règle. Mettre un "e" pour d'autres comme : gageure, demeure, majeure... et des fois même modifier le "eur" pour le remplacer par "euse". La rumeur de cette odeur sans saveur demeure une berceuse pour danseuses. lol. Mais Comme qu'il n'y a aucune règle logique, les mots féminins en "eur" ne prennent jamais de "e" final sauf dans les cas où ils en prennent un. La seule solution reste donc d'apprendre par cœur la liste des mots concernés ou d'avoir toujours un dictionnaire à portée de main. Voilà.

Que devrions-nous faire donc si les séquelles de l'histoire restent visibles par toutes et par tous ? On ne peut nullement ainsi prétendre ne pas être avertis. Soit on choisit de changer le courant de l'histoire en ne répétant pas les erreurs du passé, soit on croise les bras comme une proie sans défense attendant tranquillement d'être dévorée par son prédateur.
La première solution est loin d'être anodine et demande des changements radicaux, des esprits en premier, le fonctionnement de tous les jours, et même la manière de percevoir les choses.
La deuxième est vaguement plus simple et implique moins de sacrifices. En fait, elle n'implique aucun sacrifice et est souvent choisie par des esprits faibles qui n'osent pas penser par eux même. Ils ont la flemme. Sauf que la jungle ne laisse aucune chance aux esprits faibles.